BKS investit 1 million d’euros à Lambermont, dans deux machines de pointe

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BKS investit 1 million d’euros à Lambermont, dans deux machines de pointe

BKS, c’est une usine basée à Lambermont qui s’est développée au Luxembourg, en Indonésie et en Thaïlande. Une usine de pointe qui se modernise avec l’achat de deux machines pour son siège verviétois, pour un coût d’1 million d’euros !

Elles ne sont pas légion, les entreprises qui, à partir de Verviers, réussissent à s’exporter sur le marché asiatique, qui plus est dans le secteur technologique. C’est le cas de BKS, une PME internationale active dans la vente et l’affûtage de couteaux industriels à destination de l’industrie pétrochimique. Fondée en 1983, la société verviétoise s’est développée en Indonésie en 2013, au Luxembourg en 2015 et en Thaïlande en 2016.

Et elle n’arrête pas d’investir pour rester à la pointe de son secteur. En attestent les deux nouvelles rectifieuses cinq axes qu’elle vient d’acheter pour le site verviétois – une troisième a aussi été achetée pour la filiale au Luxembourg – et qui ont été livrées en septembre. Un investissement de 1 million d’euros pour Verviers… soit un cinquième du chiffre d’affaires !

« Ces machines permettent d’aiguiser, de créer du tranchant. C’est spécifiquement pour des lames utilisées dans la production de plastique, par de grosses multinationales », nous explique Nicolas Jacquemin, le directeur général de BKS.

En pratique, le pétrole est extrudé, on y met des additifs et il devient une mélasse. Il sort ensuite sous forme de spaghettis de plastique, qui sont coupés en tout petits granulés revendus ensuite à des fabricants d’objets en plastique : bouteilles d’eau, pare-chocs, coques de GSM… BKS produit les couteaux permettant de découper ces granulés.

Et la demande est importante, notamment dans la filière du recyclage de plastique qui se développe de plus en plus.

« Cette augmentation de capacité (NDLR : grâce aux nouvelles machines) va permettre de réduire les délais de production, accroître l’expérience client et enfin augmenter la qualité des produits proposés », annonce BKS dans un communiqué. Et notamment de réduire les délais d’affûtage, ce qui permet aussi une réduction du risque d’arrêt de production chez les clients.

Un peu plus tôt en 2022, la filiale verviétoise a aussi acquis une machine tridimensionnelle, pour contrôler la qualité. Un investissement de 150.000 €.

Du photovoltaïque avant la crise

BKS emploie 25 personnes à Lambermont et 70 au total dans ses quatre sites. Principalement des usineurs qualifiés.

La société a eu le nez fin en agrandissant l’installation photovoltaïque de 50 % en début d’année. Une bonne décision vu la crise énergétique actuelle, mais qui ne signifie pas que l’usine est à l’abri des hausses fulgurantes. L’installation photovoltaïque représente 30 % de leur consommation d’électricité, importante vu que l’usine produit 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

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